Y a-t-il encore des films à aller voir au cinéma en 2020 ?

Alors que Mourir peut attendre, la 25e aventure de James Bond, a de nouveau été repoussé, les cinémas déjà largement désertés peuvent s’attendre à une fin d’année particulièrement difficile liée au contexte de l’épidémie de Covid-19. Et ce n’est pas l’absence quasi totale de blockbusters qui va les y aider. Faut-il déserter les salles pour autant ? Non. Et on vous dit pourquoi.

L’épidémie de Covid-19 ne semble pas en finir. Tout comme le jeu de chaises musicales effectué par les studios hollywoodiens. Les films sont repoussés encore et toujours. L’un des derniers espoirs reposait sur les épaules de James Bond, qui était calé au 11 novembre. Raté, le film est repoussé à avril 2021. Dans la foulée, Warner Bros a aussi chamboulé son agenda. Au revoir Dune, prévu pour décembre, la relecture très attendue de Denis Villeneuve n’arrivera (au mieux) qu’en octobre 2021. The Batman lui, qui a enfin repris son tournage le mois dernier, est déplacé à mars 2022… Ne reste plus que Wonder Woman 84, pour le moment (toujours) prévu au 30 décembre (mais plus pour longtemps). Il faut dire que les résultats peu concluants de Tenet au box-office ont dû en refroidir plus d’un…
Suite à cette avalanche de reports, une question légitime se pose : reste-il quelque chose à voir au cinéma en 2020 ? Et bien oui. Tout d’abord, les grands multiplexes profitent de ce vide de nouveautés pour remettre à l’affiche de vieux classiques. Total Recall, Les Dents de la Mer, Jurassic Park, Shining… Les plaisirs cinéphiles ne manquent pas. Surtout pour ceux qui n’ont jamais vu ces films en salles. Dans cet article, on se concentrera sur les nouveautés, très françaises, mais très prometteuses.

Relic, depuis le 7 octobre

Un peu en avance par rapport à Halloween, Relic se range dans la case film d’horreur / épouvante. le pitch : Une mère et sa fille, Kay et Sam, se rendent chez la matriarche de la famille, Edna, après que cette dernière ait disparue. Dans ce lieu isolé, d’étranges phénomènes se produisent avec le retour de la grand-mère, qui elle-même, semble ignorer ce qui lui ait arrivé… Premier film pour la réalisatrice Natalie Erika James, avec des têtes d’affiche peu connues mais solides, Relic a fait sensation dans les divers festivals où il a été présenté.

Drunk, le 14 octobre

Retour au bercail pour le populaire Mads Mikkelsen. Avec Drunk, il retrouve le cinéaste danois Thomas Vinterberg, déjà réalisateur de La Chasse, film qui avait valu à l’acteur un prix d’interprétation à Cannes. Auréolé du label du festival pour cette année, Drunk raconte l’histoire de quatre amis qui décident de mettre en pratique la théorie d’un psychologue norvégien qui tourne autour de l’alcool qu’on peut résumer à : pour être plus heureux, l’homme doit constamment avoir 0,5 g/l d’alcool dans le sang. Dans un esprit qui n’est pas sans rappeler La Grande Bouffe, l’expérience des quatre larrons va bien évidemment partir en vrille.

Adieu les cons, le 21 octobre

Après son acclamé Au revoir là-haut, Albert Dupontel est de retour derrière la caméra. Avec Adieu les cons, il retrouve le ton si loufoque qui le caractérise et fait de lui un réalisateur à part dans le cinéma français. Pour l’occasion, il retrouve son acteur fétiche Nicolas Marié mais également Virginie Efira, qui tiendra le rôle titre. L’actrice campe Suze Trappet. Lorsqu’elle apprend qu’elle est malade, elle se lance à la recherche de l’enfant qu’elle a abandonné quand elle avait 15 ans. Sa quête administrative va lui faire croiser JB (Dupontel), un quinquagénaire en plein burn out.

ADN, le 28 octobre

Encore un film qui a les honneurs du label Cannes 2020. Il faut dire que l’on parle de la nouvelle réalisation de Maïwenn, l’une des chouchoutes du festival, depuis Polisse et Mon Roi. Avec ADN, la cinéaste vire une nouvelle fois dans le drame intimiste, en s’octroyant cette fois le premier-rôle. Celui de Neige, une franco-algérienne qui vient de perdre son grand-père, seul pilier d’une famille désormais éclatée. Alors que les égos et les rancœurs éclatent, Neige va se lancer dans une quête personnelle pour découvrir qui elle est et qu’elles sont vraiment ses racines. Une nouvelle claque en perspective avec un casting quatre étoiles : Louis Garrel, Marine Vacth ou encore Fanny Ardant.

L’Origine du Monde, le 4 novembre (REPOUSSÉ AU 10/02/21)

Premier essai derrière la caméra pour le pensionnaire de la Comédie Française Laurent Lafitte. Dans L’Origine du Monde, le comédien campe Jean-Louis. Un homme dont le cœur… s’est arrêté de battre. Pourtant en apparence Jean-Louis va bien. Alors qu’il tente de comprendre cet étrange phénomène avec ses proches, sa coach de vie lui suggère une solution pour le moins bizarre, et surtout taboue. Avec un ton joyeusement absurde, L’Origine du Monde a fait sensation en projections presse et s’annonce comme une comédie aussi originale que réjouissante.

La Nuée, le 4 novembre

En France, les films de genre sont assez rares pour être soulignés. Il serait donc dommage de passer à côté de La Nuée, qui a tout du belle promesse. Just Philippot continue son exploration d’un cinéma qui oscille entre drame et fantastique, quelque part entre John Carpenter et Stephen King. La Nuée suit une mère de famille célibataire qui, pour sauver sa ferme en faillite, élève des sauterelles comestibles. Elle développe avec elles un étrange lien obsessionnel. Petit à petit, elle doit faire face à l’hostilité des paysans de la région et de ses enfants qui ne la reconnaissent plus. Ce qui pourrait bien l’amener à commettre l’irréparable.

Slalom, le 4 novembre

Sélectionné à Cannes et à Angoulême, Slalom est un film dans l’air du temps. Il raconte la relation toxique qui s’installe entre Fred, un coach d’une prestigieuse section ski-études et sa prometteuse élève Lyz. Entre succès et sacrifices, la jeune skieuse tombe de plus en plus sous l’emprise absolue de ce dernier. Avec son petit côté Whiplash, Slalom explorera le harcèlement moral et physique dans le milieu sportif. Un aspect de la vague #Metoo encore peu vu au cinéma. Niveau casting, on retrouvera Jérémie Renier, dont le talent n’est plus à prouver et Noée Abita dans le rôle-titre. Aperçue dernièrement dans la série Une Île sur Arte, la jeune actrice devrait enfin exploser aux yeux du grand public.

Falling, le 4 novembre

Comme pour Laurent Lafitte, Falling marque le premier passage derrière la caméra pour le comédien Viggo Mortensen. Sélectionné à Cannes, le film se penche sur la relation entre John et son père Willis. Ce dernier est un homme obstiné, figure d’une époque révolue. Son esprit déclinant, John tente de le faire venir dans l’Ouest, avec l’appui de sa soeur. Malheureusement, leurs bonnes intentions se heurtent vite aux refus de Willis, qui ne veut pas changer son mode de vie. Après bon nombre de rôles dans des drames intimistes, Viggo Mortensen devrait se sentir comme un poisson dans l’eau. Il offre au passage un rôle magnifique au vétéran Lance Henriksen, grand acteur de séries B, connu pour ses seconds-rôles, comme dans la saga Alien ou le premier Terminator.

Aline, le 11 novembre

Pour son retour derrière la caméra, l’actrice/réalisatrice Valérie Lemercier s’attaque à un mythe : Céline Dion. Dans ce film, librement adapté, de la vie de l’artiste, on suit le destin d’Aline Dieu, jeune québécoise à la voix d’or. Sous l’impulsion d’un producteur, et alors que l’amour les rapproche, Aline va se forger un destin hors du commun. Avec ces premières images, on peut dire que le côté grand spectacle à l’air au rendez-vous, les voix québécoises aussi, sans oublier un registre dramatique loin des strasses et des paillettes de Las Vegas. Si on est évidemment curieux de voir le résultat, on espère que Valérie Lemercier retrouvera le niveau de son réjouissant Palais Royal ! qui a déjà 15 ans…

Sacrées sorcières, le 18 novembre

Dans cette nouvelle adaptation, déjà adaptée au cinéma, du roman Sacrées Sorcières de Roald Dahl , le réalisateur Robert Zemeckis raconte l’histoire de Bruno, un jeune orphelin. En 1967, il vient vivre chez son adorable grand-mère, dans la petite ville rurale de Demopolis, en Alabama. Tandis que le petit garçon et sa mamie croisent la route de sorcières aussi séduisantes que redoutables, la grand-mère entraîne notre héros en herbe dans une somptueuse station balnéaire. Malheureusement, ils débarquent au moment même où la Chef Sorcière réunit ses sbires venus du monde entier – incognito – pour mettre en œuvre ses sinistres desseins… Deux ans après son Bienvenue à Marwen, Robert Zemeckis revient à un cinéma plus familial et haut en couleurs avec Anne Hathaway en tête d’affiche.

The Nest, le 18 novembre (REPOUSSÉ A 2021)

Drame psychologique en puissance, The Nest raconte l’histoire d’un couple qui se fissure. Dans les années 80, Rory, entrepreneur ambitieux décide de quitter le confort américain pour retourner dans son Angleterre natale, avec sa femme et ses deux enfants. Persuadé d’y faire fortune, il voit se changement comme un nouveau départ. Sauf que l’isolement et les faux espoirs vont avoir rapidement fissurer l’équilibre familial. Si c’est un plaisir de revoir Jude Law en tête d’affiche dans un projet alléchant, The Nest sera aussi l’occasion de mettre en lumière l’actrice Carrie Coon qu’on vous invite à (re)découvrir dans la série The Leftovers.

Mandibules, le 18 novembre

Quentin Dupieux est en phase de devenir le Clint Eastwood français en enchainant les films à une vitesse folle. Un an après l’excellent Le Daim (style de malade), le revoilà avec Mandibules tandis qu’il a déjà attaqué le tournage de son prochain long, Incroyable mais vrai, où il retrouvera Alain Chabat. Pour sa nouvelle bizarrerie, le réalisateur s’est entouré du duo du Palmashow, David Marsais et Grégoire Ludig. Ils incarneront Jean-Gab et Manu, deux amis simples d’esprit, qui trouvent une mouche géante coincée dans le coffre d’une voiture et qui se mettent en tête de la dresser pour gagner de l’argent avec. On retrouvera avec eux Adèle Exarchopoulos dans un rôle qui promet déjà d’être inoubliable.

Kaamelot – Premier volet, le 25 novembre (REPOUSSÉ A 2021)

On ne présente plus Alexandre Astier, Kaamelot et sa relecture pour le moins originale de la légende du roi Arthur et des chevaliers de la table ronde. Après la série, l’univers étendu en livres ou bandes-dessinées, voici enfin venir le film tant fantasmé et désiré par une armée de fans en délire. Si l’histoire reste encore secrète, on peut voir dans la première bande-annonce que l’ambition est au rendez-vous, les nombreux guests aussi et même des surprises, puisqu’on peut apercevoir ni plus ni moins que le chanteur Sting. Alors que tous les gros films américains ont repoussés leurs sorties, Kaamelot bénéficie d’un véritable boulevard pour embraser le box-office français.

Rouge, le 25 novembre

Face à Kaamelot, qui sort le même jour, Rouge risque de ne pas peser bien lourd. Pourtant ce film porté par Sami Bouajila, Zita Hanrot et Céline Sallette va valoir le déplacement. Le film s’inspire du scandale des boues rouges rejetées par l’usine Alteo de Gardenne dans la Méditérranée. Sorte de thriller écolo dans la lignée de Dark Waters, sorti l’année dernière, le film promet une enquête journalistique quasi documentaire sur fond de déchirement familial. A la tête du métrage, on retrouve Farid Bentoumi, capable du pire comme du meilleur. Sachant que le film a reçu le label « Cannes 2020, on envisage le meilleur pour Rouge.

5e Set, le 2 décembre

Sacré virage opéré par Alex Lutz avec 5e Set. Après le succès de Guy, qui lui a valu le César du meilleur acteur, le comédien se plonge dans l’univers de Rolland Garros en incarnant Thomas, un tennisman sur le retour. Jadis grand espoir de ce sport, Thomas est depuis resté dans les limbes du classement suite à une demi-finale perdue et jamais digérée. A 37 ans, il attaque son dernier tournoi. Subitement enivré par un désir de sauver son honneur, il se lance dans un combat homérique improbable au résultat incertain…Le film a connu des projections presse plutôt élogieuses, vantant au passage ses scènes de tennis et la performance de Lutz, bien accompagné par Ana Girardot.

Amants, le 9 décembre

Après un tour devant la caméra de Laurent Laffite (voire plus haut), Nicole Garcia repasse derrière avec Amants. Pour son nouveau film, elle s’octroie le talent de deux jeunes comédiens en vogue : Pierre Niney et Stacy Martin. Ils incarnent respectivement Simon et Lisa. Les deux s’aiment passionnément depuis leur adolescence et mènent la vie urbaine et nocturne des gens de leur âge. A la suite d’une soirée qui tourne mal et dont l’issue n’est autre que la prison pour Simon, il décide de fuir. Lisa attend alors des nouvelles de Simon qui ne viendront jamais. Trois ans plus tard, dans l’Océan Indien, elle est mariée à Léo quand leurs destins se croisent à nouveau… Un pitch aux airs de déjà-vu mais avec l’addition des talents qui composent le projet, on peut espérer une bonne surprise. Le film n’a pas encore de bande-annonce.

Free Guy, le 9 décembre

Depuis le rachat de la Fox par Disney, le pauvre Ryan Reynolds ne sait pas à quelle sauce va être mangé son pauvre Deadpool. Avant de retrouver son pote Dwayne Johnson sur Netflix pour Red Notice, il va pouvoir se changer les idées avec Free Guy. Réalisé par Shawn Levy, cette comédie d’action suit un employé de banque, découvrant un jour qu’il n’est en fait qu’un personnage d’arrière-plan dans un jeu vidéo en ligne. Guy décide alors de devenir le héros de sa propre histoire, quitte à la réécrire. Évoluant désormais dans un monde qui ne connaît pas de limites, il va tout mettre en œuvre pour le sauver à sa manière, avant qu’il ne soit trop tard, et en tombant amoureux au passage…Le cocktail proposé s’annonce assez détonnant pour être original. Et pour les fans de Ryan Reynolds, soyez rassurez, il fait du Ryan Reynolds.

Mort sur le Nil, le 16 décembre

Après Le crime de l’Orient Express, Kenneth Branagh repasse devant et derrière la caméra pour retrouver le personnage du détective Hercule Poirot. Dans Mort sur le Nil, le célèbre détective poursuit sa fâcheuse tendance à se retrouver là où il y a un meurtre. De préférence en huit-clos. Exit le décor du train, pour celui d’un bateau. Au cours d’une luxueuse croisière sur le Nil donc, une lune de miel idyllique se conclut par la mort brutale de la jeune mariée. Ce crime sonne la fin des vacances pour le détective qui se voit confier l’enquête par le capitaine du bateau. On ne change pas une recette qui gagne comme dirait l’autre et Branagh s’entoure une nouvelle fois de comédiens solides : Armie Hammer, Gal Gadot ou encore Annette Bening… Grosse machine, le film fait parti de ceux qui ont le plus de chance de voir sa sortie à nouveau repoussée.

Le discours, le 16 décembre

Enfin. Enfin un film avec l’excellent Benjamin Lavernhe en tête d’affiche. Après plusieurs seconds rôles mémorables (Mon Inconnue en tête), le pensionnaire de la Comédie Française tient enfin le premier rôle de Le Discours. La nouvelle comédie de Laurent Tirard, qui délaisse Jean Dujardin pour l’occasion, parle d’Adrien. Coincé à un repas de famille, alors qu’il attend désespérément des nouvelles de Sonia, avec qui il est en « pause », il se voit demandé par son beau-frère de livrer un « petit » discours pour leur mariage. Adrien panique. Mais a-t-il raison pour autant ? Les courts teasers dévoilés sont particulièrement réjouissants pour cet autre film estampillé Cannes 2020.

Comment je suis devenu super-héros, le 16 décembre

Voilà sans doute le film français le plus intéressant et le plus prometteur de cette année. Pour son premier long métrage, le réalisateur Douglas Attal plonge dans un Paris où les surhommes sont banalisés et parfaitement intégrés. Une mystérieuse substance procurant des pouvoirs à ceux qui en étaient démunis fait alors son apparition. Alors que les incidents se multiplient, deux flics mènent l’enquête avec l’appui de deux anciens justiciers. Doté d’un casting 4 étoiles, et présenté en avant-première au festival de Deauville, Comment je suis devenu super-héros a eu des retours plutôt positifs même si le tournage n’a visiblement pas été une partie de plaisir, comme l’a rappelé Benoît Poelvoorde.

Peninsula, le 16 décembre

Le cinéma sud-coréen est l’un des plus intéressants de ces dernières années. Sorti il y a quatre ans, Le Dernier Train pour Busan, qui dépoussiérait le film de zombies, en est un exemple parfait. Avec des morts-vivants qui fonçaient au même rythme que l’intrigue, le film avait fait sensation à l’international. Après son tout aussi applaudit Psychokinesis, Sang-Ho Yeon propose donc une suite intitulée Peninsula, qui voit un groupe de soldats retourner dans la péninsule infestée de zombies pour commettre un casse. Si les premières critiques ne sont pas aussi élogieuses que pour Busan, on peut se permettre d’espérer un film aussi spectaculaire que divertissant.

Bac Nord, le 23 décembre

Après une expérience internationale plutôt douloureuse avec HHhH, Cédric Jimenez retrouve la France, sa ville de Marseille et un film aux allures de polar énervé. Comme avec La French, le réalisateur va raconter une nouvelle page de l’histoire de la cité phocéenne. En 2012, les quartiers Nord de la ville détiennent le taux de criminalité le plus élevé de France. Poussés par sa hiérarchie, la BAC Nord cherche sans cesse à améliorer les chiffres. Les flics adaptent leurs méthodes et flirtent dangereusement avec la ligne jaune, jusqu’à ce que le système judiciaire se retourne contre eux… Porté par Gilles Lellouche et François Civil, Bac Nord promet une plongée aussi sombre que réaliste dans la criminalité marseillaise.

Freaky, le 23 décembre

Encore un pitch bien barré pour la dernière production Blumhouse en date. Après Happy Birthdead et sa suite, le réalisateur Christopher Landon revient avec Freaky, film qui oppose une nouvelle fois une jeune étudiante à un mystérieux tueur sanguinaire. Sauf que cette fois la belle en détresse n’est pas prise dans une boucle temporelle, elle échange son corps avec celui-ci sous l’effet de son poignard antique. Désormais dans la peau du tueur, Millie n’a que 24h pour retrouver le sien avant de rester Le Boucher pour toujours. Plus second degré que sérieux, le film se veut comme joyeusement décalé et il pourra compter sur l’énergie de Vince Vaughn et de Kathryn Newton dans les deux rôles principaux.

Wonder Woman 84, le 30 décembre

Après août et octobre, la nouvelle date de sortie de Wonder Woman 84 est fixée au 30 décembre. Cette suite des aventures de la célèbre amazone est ainsi le seul blockbuster à être encore programmé pour l’année 2020. Après le report de plusieurs films du même studio (Dune, The Batman ou encore The Flash), les exécutifs se veulent rassurant sur la sortie du film en promettant que celui-ci aurait bien les honneurs d’une sortie en salles et ce malgré les chiffres peu rassurants de Tenet. Reste que contrairement au film de Nolan, WW84 s’annonce comme un divertissement pur et sans prise de tête. De quoi pousser les spectateurs à aller voir Gal Gadot se frotter à Max Lord et sa némésis Cheetah ?

Bien évidemment, chaque film de cette liste (qui est exhaustive) peut être reporté à une date ultérieure.

Laisser un commentaire

Site Web créé avec WordPress.com.

Retour en haut ↑

Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer